Du papier au dessert, la première étape, c’est de croire en soi !

Article : Du papier au dessert, la première étape, c’est de croire en soi !
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21 décembre 2022

Du papier au dessert, la première étape, c’est de croire en soi !

Réussir, ce n’est pas toujours ce qu’on croit. Ce n’est pas devenir célèbre, ni riche ou encore puissant.

Réussir, c’est sortir de son lit le matin et être heureux de ce qu’on va faire durant la journée, si heureux qu’on a l’impression de s’envoler.

Fame, 2009

Des reconversions professionnelles d’amis et collègues voulant vivre de leur passion, j’en ai connu. De celui qui abandonne la banque pour se lancer dans le BTP, ou de celle qui laisse l’infirmerie pour la musique, les histoires et les parcours sont nombreux et élogieux. Passer du salariat à l’entrepreneuriat, ce n’est pas une mince affaire! Il faut très souvent s’armer de courage et d’abnégation sur ce long périple. Mais, comme on le dit souvent, aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années. Je me rappelle encore comme si c’était hier, du jour de notre rencontre. Nous venions d’être inscrits à l’école nationale d’administration du Bénin, en sciences de l’information documentaire, elle en bibliothéconomie-documentation, et moi en archivistique.
Parmi la trentaine des étudiants qui composait notre promotion, avec quelque 4 autres, nous formions la « cohorte » la plus jeune de la classe, les « bambinis » comme le disent les italiens. Trois années durant, nous avions vécu d’innombrables expériences. Fille et fils d’enseignants, nos éducations familiales nous rapprochaient sur de nombreux aspects.

Aux lendemains de notre diplomation, il fallait s’insérer et débuter sa carrière. Rapidement, « elle » a pu s’insérer dans le difficile univers des archives et de la documentation au Bénin où les opportunités, avouons-le, ne sont pas légion. Après quelques années d’exercice, las de nombreux problèmes liés que rencontre la gent féminine dans la recherche d’opportunités professionnelles (ne me demandez pas, vous savez de quoi je parle), et après avoir occupé des postes d’assistante personnelle de chefs d’entreprises, elle décide de se lancer et de revenir à sa passion en devenant son propre chef. C’est ainsi que naît « Le Dessert« , un bar à dèguè et lait caillé qui vous propose des spécialités locales accompagnées de gourmandises. S’il y a un endroit où vous devez vous rendre après avoir déjeuné dans l’une de mes adresses préférées à Cotonou, c’est bel et bien là. Vous ne serez pas déçus. Ses réalisations, n’ont rien à envier à un Starbuck ou à « Les Commères » à Paris. Entièrement du fait maison, et répondant aux normes internationales de la pâtisserie. Que ce soit avec son yaourt coco vanille, son croustichips banane ou encore son dèguè fruité aux céréales (mon crush :-)), ou encore quel que soit l’événement (anniversaire, baptême, mariage, etc.) pour lequel vous avez besoin de faire vivre un voyage unique à vos convives, son équipe vous fera enivrer de plaisir, de manière à ce que vous ne juriez que par les 4 lois du tourisme durable: Faire venir – Faire rester – Faire consommer & Faire revenir !

Son leitmotiv « Femme, commence aujourd’hui ou regrette demain« , laisse tout transparaître. Pour elle, il est plus qu’important que chaque femme s’autonomise par une activité génératrice de revenus. Son parcours atypique me permet de peindre le tableau de la femme béninoise, travailleuse, forte et résiliente. En un mot, une « Agodjié » qui avec poigne et dextérité, réussit à concilier majestueusement, du haut de la trentaine, une vie entrepreneuriale et familiale.

Des archives au déssert, Maylis SOSSA (oui, c’est « elle »!) fera voyager vos papilles au firmament du plaisir!

Alors, que vous soyez résidents au Bénin ou pas, qu’attendez-vous pour aller vous régaler?

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Commentaires

QUENUM Carhel
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Bravo Jean Paul pour ce billet sur notre collègue Maylis. Elle vient de très loin et ira encore plus loin