Paris-Cologne-Rome: pour l’amour du patrimoine culturel!

25 juillet 2016

Paris-Cologne-Rome: pour l’amour du patrimoine culturel!

En tant que futur administrateur du Patrimoine Culturel, je ne pouvais laisser cette occasion d’aller à la rencontre du patrimoine européen. 4 jours durant, sac au dos, j’ai sillonné l’Europe sur 2 pays qui m’ont toujours passionné du fait de leur singularité, de leurs particularités. Avec un accent sur le patrimoine religieux, encore quasi inconnu dans nos pays africains, mais qui sous d’autres cieux ne fait qu’attirer des centaines de milliers de touristes comme moi.

Crédit Photo: Jean-Paul C. Lawson
Crédit Photo: Jean-Paul C. Lawson

Première étape de ce périple : Cologne. Ville allemande bordée par le Rhin, son plus grand vestige patrimonial reste sa cathédrale. « Ce chef d’œuvre d’architecture gothique dont la construction a débuté en 1248 et achevée en 1880, est un témoignage inéluctable de la persistance de la foi chrétienne en Europe », dixit le guide qui nous faisait la visite. Inscrit à juste titre sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1996, son retrait de la liste du patrimoine en péril en 2006 témoigne de l’importance de ce lieu dans l’histoire de la chrétienté en Allemagne. Ce qui m’a le plus marqué à l’intérieur de cette bâtisse, ce sont les tombeaux des anciens archevêques qui ont dirigé l’institution. De plus, la centaine d’œuvres qui ornent les murs de l’édifice ne m’ont pas laissé indifférent. Pour finir, comme dans la plupart des lieux culturels, on assiste à de nouvelles manières de financer l’entretien, la restauration, et  la sauvegarde du patrimoine. Certains l’appelleraient de l’aumône, moi je dirai plutôt que c’est du participatif volontariste (ne nous parle-t-on pas souvent de financements innovants!?).

Après ce tour de la cathédrale, donc, un petit saut rapide au Musée Ludwig m’a permis de constater que malgré des moyens limités, les responsables du musée ont su l’aménager pour lui donner un aspect unique, en tout cas par rapport aux différents musées que j’ai visités en France. S’il est vrai que je n’ai pas pu visiter l’orchestre philharmonique et faire une balade en bâteau-mouche sur le Rhin, il n’en demeure pas moins que j’ai quand même traîné mes pas dans la plus grande rue marchande d’Allemagne. C’est avec un petit sentiment d’insatisfaction que j’ai sauté dans le premier train qui allait me conduire à l’aéroport de Köln/Bonn pour récupérer mon vol vers Rome, la ville éternelle.

Crédit Photo: Jean-Paul C. Lawson
Crédit Photo: Jean-Paul C. Lawson

Rome: une ville pas comme les autres. Je comprends maintenant pourquoi on la surnomme « ville éternelle« . En matière de patrimoine, rien à envier à Paris (où j’ai séjourné ces 3 derniers mois) ou encore au Caire (avec ses pyramides grandioses). Entre la célèbre Fontaine de Trevi où j’ai fait le vœu de revenir en y jetant une pièce, et l’amphithéâtre flavien où j’ai pu arpenter l’un des fameux couloirs par lesquels descendaient les gladiateurs, rien n’aurait pu franchement m’empêcher de savourer cette petite escapade sur la terre de César. Une fois ces deux sites effectués, direction le Panthéon, qui ma foi, est assez différent du Panthéon de la place de la Sorbonne à Paris. Même s’il est vrai que cette merveille architecturale est plus petite que celle de la France, il n’en demeure pas moins qu’elle véhicule la même philosophie, qui est la reconnaissance de la patrie à ses grands Hommes. J’y ai notamment pu admirer la sépulture érigée en l’honneur de Vitorrio Emmanuele, le père fondateur de la nation italienne.

Je le disais tantôt plus haut, j’avais placé mon périple sous le signe de la découverte du patrimoine religieux. Et qui dit Rome, dit Vatican. En effet, sur les 2 jours passés dans la capitale italienne, j’ai consacré une matinée spéciale pour la visite du Saint Siège. Même si je n’ai pas pu rencontrer le souverain pontife (pas faute d’avoir essayé) ou de ne pas avoir pu me rendre dans la crypte où repose Saint Jean-Paul II, je me suis délecté du spectacle qu’offrait la Basilique et la Place Saint Pierre de Rome. A l’intérieur de l’édifice, ce sont les milliers d’œuvres d’artistes, dont La Pietà de Michel-Ange qui ne laissent indifférent, tandis qu’à l’extérieur, les statues des saints ornent le toit des bâtiments qui entourent la place, offrant une harmonie à nulle autre pareil. Ici aussi, j’ai constaté les énormes efforts qui sont fait en matière de sécurisation, de promotion et de valorisation de ce site touristique et patrimonial. Après une petite prière à l’intention de ceux qui me sont chers, j’ai clos ma visite en faisant comme tout bon touriste : quelques photos pour immortaliser le moment et des souvenirs qui orneront d’ici là, ma résidence au pays. J’ai toujours rêvé de visiter le Vatican, et sans mentir, j’ai adoré ce que j’ai vu. Qui sait, j’y reviendrai sûrement dans quelques années, mais cette fois, ce sera pour célébrer un ou des événements… Inchallah!!!

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